Soeurs maristes dans le temps difficile: Partie 16 - Irlande

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12/08/2020 - Irlande

"Lockdown" 2020 A.D.

Le président Michael D. Higgins n'approuve pas l'utilisation du mot «cocon». Il n'aime pas du tout ça. Il blâme les États-Unis pour son application aux êtres humains. Il appartient au monde des insectes. Il est submergé par le service méconnu et le dévouement de tant de soignants et de prestataires de services qui se sont fait remarquer à cause de cette épidémie. Il estime qu'ils ne sont pas correctement appréciés ou compensés. Ils ont toujours été là pour rendre la vie possible à tous. Il est facile de passer à côté du fait que c'est l'éthique chrétienne depuis plus de deux mille ans. « En vérité, je vous le dis, tant que vous l'avez fait à l'un de ceux-ci, le plus petit de mes frères, vous l'avez fait à moi. » C'est le jugement crucial - le traitement des autres

Nous en sommes venus à réaliser la signification du mot «cocon». Il ne repose pas facilement sur les gens modernes. Le cloître ne convient pas à la vie moderne. Il y a bien longtemps, ce n'était pas un tel changement d'emménager dans le cloître car les gens ne sortaient pas beaucoup. Les restrictions qui nous sont imposées à la suite de la propagation du coronavirus ont eu un impact sur les jeunes et les moins jeunes. Les gens modernes ne se contentent pas de la vie intérieure. Ils sont habitués aux voyages, aux voyages à l'étranger, à l'exploration et à la découverte. Les autorités médicales ont appelé cela l'isolement. Les gens ont trouvé tout cela très difficile et attendent avec impatience l'assouplissement du verrouillage.

Ici, à Sundrive Road, nous avons été liés par un enclos. Nous avons trouvé des moyens de faire face à la situation. Certaines des sœurs ont été très occupées au zoom alors qu'elles accomplissaient leur ministère en ligne. Pour d'autres, il y avait un bon moment pour lire et réfléchir. Nous avons pu participer à la messe chaque jour grâce aux médias. En dehors de cela, nous avions des mots croisés et des puzzles qui étaient difficiles.

Notre plus grand regret a été l'interdiction totale de visiter les malades et les infirmes à l'hôpital et dans les établissements de soins. Nous n'avons pu en entendre parler que par téléphone. Peu à peu, cela est sur le point d'être changé mais le nuage demeure. Ce virus est tenace et insidieux et reste un danger. Il est susceptible de réapparaître à tout moment. Nous devons simplement nous soumettre aux nombreuses restrictions qui feront partie de la vie future ...

"Le Seigneur vous gardera du mal,

il gardera votre âme

Le Seigneur gardera votre aller et venir

À la fois maintenant et pour toujours. "

Psaume 120

Sœur Alvarez Kelly